lundi 2 juillet 2007

Levant le nez en l'air...

Gamin que je suis… Peux pas entendre un moteur d’avion sans lever le nez en l’air ! Oui, mais cette fois, regardez vous-mêmes ce que j’ai vu : Christian Moullec et ses grues sauvages.
Quel spectacle ! Vol parfait, superbe.
Christian Moullec accompagne des oiseaux migrateurs avec son ULM pour permettre aux jeunes de trouver des routes sûres ; pour ce faire, il commence, si j’ai bien compris, par les apprivoiser un tant soit peu, si bien que les oiseaux (oies ou grues en particulier) le prennent pour leur maman (souvenez-vous de Konrad Lorenz , Il parlait avec les mammifères, les oiseaux et les poissons.)
Christian Moullec a un petit site internet sur lequel vous trouverez quelques belles photos et un articles très passionnant sur H5N1. C’est ici.

Levant encore les yeux au ciel, j’ai aussi vu ça : Les petites silhouettes que vous distinguez au-dessus de l’aile haute de ces rigolos biplans, ce sont deux acrobates qui n’ont pas froid aux yeux… surtout quand elles regagnent leur place assise, à l’arrière de l’avion, en plein vol !

Photos prises lors du meeting aérien organisé par le SIGAL sur l'aérodrome de Marcq-Bondues-Marquette-Wambrechies (LFQO)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quoique la dimension phylogénétque de la situation ne soit pas à première vue évidente entre la femme de Christian Moullec (c'est elle qui a joué le rôle maman oiseau à ces jeunes oies et/ou grues pendant des mois), il n'empêche que la dimension ontogénétique, elle, soit bien présente (n'est-ce pas ?)... elle-même soutenue il est vrai (disons-le) par une vraie dimension de causalité immédiate (à savoir le déguisement de la fausse maman fait de manche à balai doté d'un grand bes et également d'une cape jetée sur les épaules en guise d'ailes déployées). Au final, une dimension adaptative très réussie pour une image de toute beauté où la poésie et le rêve éveillé l'emportent sur les moyens (au demeurant charmants) utilisés. Chapeau bas.

Le Chaland qui passe a dit…

C'est vrai, il faut rendre justice à Mme Moullec... Je n'ai malheureusement pas trouvé de photo d'elle avec son manche à balai !

Peut-être le mimétisme philogénétique l'a-t-il finalement poussée à se transformer totalement en grue cendrée. D'ailleurs, quand on regarde bien l'oiseau de droite sur la photo... Non ? Ah, moi, franchement, j'ai comme un doute.