vendredi 28 décembre 2012

Après Newton, les américains doivent faire preuve de courage

Passée la légitime émotion, le temps est venu pour les américains de prendre de courageuses décisions. Je remarque pourtant qu'ils ne paraissent pas en prendre le chemin… Je passe sur les idéalistes fous qui voudraient profiter de ce drame pour limiter la vente des armes à feu : jouer sur l'émotion et l'état de faiblesse dans lequel se trouvent une bonne partie des parents américains, disons-le tout de go : c'est lâche.
Le NRA semble avancer un embryon de solution : il faudrait armer les directeurs d'écoles, dit-il en substance.

(Capture d'écran du site du Point)
Ah ! la belle affaire. Les amis de Clint Estwood pensent-ils donc que, le jour où un déséquilibré viendra frapper, il laissera à qui que ce soit le temps de chercher la clé du coffre dans lequel sera enfermée l'arme ? Pensent-ils qu'il laissera le temps à ce directeur de mettre des balles dans le barillet du revolver ou de glisser un chargeur dans la crosse du pistolet généreusement offert par les parents d'élèves ? Et surtout : pensent-ils donc qu'un homme (ou une femme) dont la vocation est d'élever des enfants à la vie va tirer sans hésitation sur un forcené ?

Bien sûr que non ! Il y a fort à parier que ce pauvre directeur tergiversera. Et le temps de se décider, il sera déjà mort !
Alors, les américains doivent maintenant se poser les bonnes questions qui leur permettront de prendre des décisions courageuses.
De mon point de vue, il y en a deux :
1) Qui est visé par les déséquilibrés armés qui viennent faire un carton dans les écoles ?
2) Quel genre d'individu est capable de tirer sans réfléchir et sans hésitation, assurant ainsi une défense efficace ?

La réponse à ces deux questions est naturellement la même : les enfants !
Les enfants visés par les forcenés sont trop jeunes pour avoir une conscience éclairée de la différence entre la vie et la mort ! Ils peuvent donc tirer sans perte de temps et sans état d'âme, sauvant ainsi de nombreuses vies.
Bien sûr, on m'objectera que le poids des armes est un problème. Allons donc ! Alliés aux nombreux fabriquants de jouets américains conscients de leur devoir, les amis de Clint Estwood devraient très vite pouvoir proposer une arme de poing efficace, légère, et facile à prendre en mains par un jeune de 5 à 10 ans.
Tout ça n'est qu'une question de courage politique !


samedi 22 décembre 2012

Fin du monde

Je me réveille ce matin et n'en crois pas mes sens...
Caramba, encore raté !
Ou, comme disait (presque) l'autre :
Un coup de Dieu jamais n'abolira le hasard.