jeudi 27 septembre 2007

Réponse présidentielle

Ce matin, coincée entre une pub de son ami Bernard Arnault (propriétaire de Connaissance des Arts) et une autre de Handicap international, il y avait au courrier, une lettre à en-tête de la Présidence de la république.
Bien entendu, il a fallu quelques semaines au staff présientiel pour tourner adroitement une fort courtoise réponse à mon mail du 30 juin, mais je ne trouve pas ce délai scandaleusement exagéré.
Alors, que me dit donc Le Chef de Cabinet ? Il me dit que le Chef de l'État comprend [mes] sentiments face au décès tragique du jeune garçon, qu'il a rencontré ses parents et qu'il a rappelé que le fait pour un fonctionnaire de ne pas respecter les règles constituait une circonstance aggravante.

Dont acte. Reste le symbole. Vanter les mérites de la Police à grand renfort de déplacements et de cérémonies larmoyantes et critiquer ses erreurs en catimini : deux poids, deux mesures.

Photo : mon courrier en vrac au-dessus du journal "Les Échos" que tente toujours d'acheter Bernard Arnault qui n'a pas l'air de comprendre le caractère véritablement incestueux de ce rapprochement !