mardi 26 octobre 2010

De l'élégance formelle

Je suis un inconditionnel du formalisme en matière de droit.
Le billet que je vous mets en lien justifie clairement cette position !
Maître Eolas, qui nous régale presque chaque jour de réflexions lumineuses sur la vie du Palais, donne-là un exemple particulièrement frappant de l'efficacité de s'en tenir au droit pour défendre la veuve, l'orphelin et le pauvre hère sans-papiers.
Merci à lui de nous donner tant d'occasions de réfléchir au bon usage de la contrainte formelle, de l'élégance argumentaire qui en découle (du droit, rien que du droit, ni pathos, ni larmes !)... Et incidemment de nous méfier de ceux qui préfèrent les procureurs Courroye de Transmission plutôt que les juges d'instruction indépendants, les non-lieux sans jugement pour des policiers mis en cause (cf. Clichy) plutôt qu'un éventuel acquittement clair et indiscutable par un tribunal indépendant... Mais c'est (presque) une autre histoire.

Le billet d'Eolas est ici.

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