C'est presque un cas d'école de sémiologie. Un exercice de travaux pratiques... À moins qu'il ne s'agisse plus simplement d'un jeu de devinettes niveau Images d'Épinal : où se cache le méchant coupable ?
À votre droite, Yvan Colonna, à votre gauche, Yvan Colonna.
Ces deux illustrations ont été publiées à la une du Monde (à droite) et du Figaro (à gauche), aujourd'hui, 12 décembre, alors que se déroulent les plaidoiries de la défense.
Demain soir tombera le verdict.
Manifestement, il est déjà tombé au Monde où l'on ressort sans états d'âme cette vieille image de voleur de sac à mains désocialisé, cette image qui suinte la présomption de culpabilité, dans le droit fil de l'attaque en règle contre Colonna à laquelle s'est livrée la chroniqueuse du journal depuis le début du procès.
Côté Figaro, l'illustration reflète au contraire le suivi sans a priori du procès dont le chroniqueur nous a rendu compte : manifestement, côté Figaro, on informe le lecteur à charge et à décharge, et on laisse au jury le temps de délibérer.
J'aime bien qu'on me laisse ainsi me forger ma propre opinion (que je ne vous donnerai pas, là, avant la fin du procès.)
Photo de droite, pour Le Monde : Yvan Colonna le jour de son arrestation el 4 juillet 2003. Illustration de gauche pour Le Figaro : Yvan Colonna dans le box des accusés en décembre 2007, par Benoît Peyrucq (AFP)
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