De retour d'une semaine à Rome. Qu'en restera-t-il à coup sûr ? 3 grands Bernin de la Villa Borghese (David, Apollon et Daphné, le rapt de Proserpine, et je vous mets sans supplément Énée et Anchise que j'ai tout de même moins aimé) qui valent à eux seuls l'aller-retour.
Pour les reste, bien sûr, je vous renvoie aux guides habituels : une Chapelle Sixtine, une basilique giga-mahousse-costaud, une autre qui est seulement mahousse-costaud, une fontaine de Trévi, une autre des 4 fleuves (du même Bernin), quelques milliers de mètres cubes de vieilles pierres (pour un - modeste - amateur d'histoire romaine, pénétrer dans la Curie est tout de même un grand moment !), une piazza d'Espagna coiffée d'une Église Trinita dei Monti gorgée d'ors et de fresques, quelques méandres de Tibre latin que je ne récuserai pas, malgré mon affection pour le Loir gaulois, etc.
Photos : Apollon et Daphné et détail de l'enlèvement de Proserpine.
lundi 25 janvier 2010
mardi 12 janvier 2010
Éric Rohmer
J’avais gardé de La Collectionneuse, vu à sa sortie en 1967 un souvenir généralement très flou, mais particulièrement très précis pour une scène : Haydée Politoff sortant de l’eau dans un plan très large et remontant lentement vers la plage, dans un long plan séquence se resserrant petit à petit sur sa culotte de maillot de bain délicieusment mouillée jusqu’à lui faire occuper tout l’écran. Elle avait un maillot deux pièces d’un orange assez vif, et, des années durant, j’ai gardé le souvenir de cette scène comme d’une des plus merveilleusement érotiques de l’histoire du cinéma.
J'ai revu, 40 ans après, le film de Rohmer. Cette scène n’y figure pas (et le maillot de bain de Haydée Politoff n’est même pas orange) ; j’ai donc filmé moi-même la scène la plus érotique de l’histoire du cinéma. Je n’en suis pas peu fier.
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