Virtù de' grandi è il perdonar le offese.
Venga Pompeo, Cesare abbracci, e resti
l'ardor di Marte estinto:
sia vincitor del vincitore il vinto.
Mais grâce aussi (surtout ?) à l'époustouflante Cléopâtre (Anna Christy, soprano), tour à tour cabotine irrésistible et amante effondrée de douleur.
À vrai dire, il serait totalement injuste de ne pas citer les autres acteurs de ce grand chef d'œuvre :
Charlotte Hellekant (en bon ch’timi, je dirai même plus, elle c'ante bien !) en Cornelia pathétique de douleur,
Tuva Semmingsen, Sextus sidérant quand, ayant assassiné Ptolémée pour venger son père, il reste pétrifié, figé, tant il est vrai que tuer un homme, fût-ce son pire ennemi n'est pas chose simple,
Rachid Ben Abdeslam, drôle à en pleurer de rire, parfois,
et Christophe Dumaux (Ptolémée), Simon Bailey (Achilla) et Alexander Ashworth (Curio qui m'ont peut-être un tout petit peu moins touché.
Mais quelle qualité de chant ! Quelle présence !
À la sortie plusieurs spectateurs prétendaient qu'ils venaient de voir le plus bel opéra de leur vie. J'en étais. Quant à Haendel, il a dû bien rigoler dans sa tombe...
Merci !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire